La Tempête

Les feuilles sont disparues
Mon beau gazon se cache et moi je m’cache itou
Perdu de vu
Le froid est dans mes os
C’est les flocons-flocons-flocons pas de jumeaux
Y’en a ben trop
Je rêve à réveiller
À voir les fleurs et les oiseaux pis des ruisseaux

Une pelleteuse de cours
J’dégage la porte, j’déterre le char de mon amour
C’est à mon tour
J’entends passer les oies
Qui virent de bord, un change de plan, on oublie ça
Ils n’arrêtent pas
En plein mode printannier
La neige m’attrape et mon espoir se fait voler

Tannée, j’aimerais plutôt aller drette à l’été
Saison de gin-toniques, cafés glacés
De verres fumés

Je nous imagine en pic-nique
Bourrée de crème-solaire, un endroit idyllique
La chasse-moustique
Non, tu n’me verra pas dehors
J’évite la chose qui tombe-qui tombe-qui tombe toujours
Qui nous entoure
Bercée par la tempête
Par son bruit blanc, la douce bête qui nous endort
Bercée dans la tempête
Je pense à toi et bien cela me réchauffe encore

 

Paroles et musique ©2017 Avilda Moore / 56RPM. Berceuse hivernale.